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Rue Ozenne à Toulouse

Show detail - BARNES Toulouse - Immobilier de luxe, appartements et maisons de prestige à Toulouse

Focus sur l'histoire, l'architecture, et les secrets d'une rue toulousaine emblématique.

La rue Ozenne, aussi controversée que convoitée

La rue Ozenne est située en bordure du quartier des Carmes et du quartier Saint Etienne à Toulouse. Du nom de Théodore Ozenne, banquier et mécène de la ville, cette artère de vingt mètres de large fut percée de 1908 à 1912. Elle complète l’axe sud-nord de la rue Alsace Lorraine puis de la rue du Languedoc en bifurquant soudain en direction du quartier des Jardins. On reproche donc à la ville d’avoir fait percer une rue contre toute logique urbaine et, de surcroit, extrêmement couteuse. En effet, pour un budget initial de 645 000 francs, la municipalité déboursera plus d’un million de francs rien que pour couvrir les frais d’expropriation !

Il faut dire que la rue ravage sur son passage plusieurs dizaines de parcelles historiques dont certaines disparaissent purement et simplement, provoquant la colère des défenseurs du patrimoine. L’Hôtel Dahus, à l’entrée de la rue, en reste d’ailleurs le témoin le plus engagé puisque la municipalité y organise alors une grande campagne de restauration pour calmer les tensions.

Pourtant, paradoxalement, tout au long du 20ème siècle, la rue finit par être plébiscitée par les habitants. Agréable et ombragée, proche des commerces, elle respire le charme des promesses de verdure du Jardin Royal, du grand Rond et du Jardin des Plantes avec vue sur la majestueuse colonnade du Museum d’Histoire Naturelle.

Immeubles bourgeois VS Hôtels particuliers : le choc des styles architecturaux !

L’esthétisme de la rue Ozenne est un compromis exceptionnel entre la noblesse des Hôtels particuliers Rennaissance et Classique et l’éclectisme des immeubles bourgeois 19-20ème siècle. Ces rencontres de styles dynamisent l’alignement de la rue : flancs contre flancs, les façades rivalisent ainsi de trouvailles architecturales.

Avec l’évolution économique et l’avènement d’une nouvelle bourgeoisie à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, les parcelles de la rue Ozenne se chargent de nouveaux immeubles. Ceux-ci miment les anciennes nobles demeures, ou au contraire, se démarquent par une modernité élégante. Ainsi, les yeux levés, le passant se régale de nombreuses harmonies toujours agréables.

Ainsi, au n°10, la cour 17ème siècle de l’Hôtel de Potier de La Terrasse nous interroge sur son destin par le biais de ses mascarons aux profils exubérants. Puis, au n°13, l’immeuble d’influence Art Nouveau de 1913 lui répond avec ses fenêtres à anse de panier surmontées de volutes de pierre et ses balcons de fer forgé végétalisés.

Puis, si au n°8, la tour à arrête saillante de 1624 de l’Hôtel de Maussac vient charmer le regard, non loin, au n°21, l’immeuble Sujobert de style Art Moderne américain semble dire, « mes lignes aussi sont aiguisées ! ».  Promis, la rue Ozenne est l’une des rues les plus bavardes en termes de dialogue architectural !

Les pistes pour dénicher les petits trésors et détails charmants qui habillent la rue Ozenne…

Il faut plisser les yeux et marcher plus lentement qu’à l’accoutumée pour saisir ce qui fait l’âme de cette rue, des Carmes jusqu’aux Jardins. Flâner dans la rue Ozenne, c’est avant tout remarquer la haie d’honneur fantastique de ses arbres. Taillés en « candélabre » pour éviter l’effet des branches tombant en tunnel, les micocouliers soulignent la perspective droite de la rue jusqu’à la vision de l’entrée du Muséum et de ses impressionnantes colonnes. L’effet optique est saisissant…

Cueillir de délicates fleurs en fer et en pierre ? Mais oui sur l’immeuble Berry au n°2, c’est possible : feuillages, roses et marguerites sont déjà assemblés en bouquet sculptés et en tiges forgées sur les balcons !

Un autre exemple, saviez-vous que des angelots sont cachés dans la rue ? Présents sur des bas-reliefs, sortant de rinceaux au n°15, ils escaladent discrètement la façade sous les yeux indifférents des passants.

Et puis encore, pêle-mêle : des gargouilles, un morceau de rempart et des escargots fondus, il ne vous reste plus qu’à partir à la plus adorable des chasses aux trésors…

Prix de l'immobilier rue Ozenne à Toulouse

Si vous envisagez un achat immobilier à Toulouse rue Ozenne, il faudra compter en moyenne 5500€ du m2 pour faire l'acquisition d'un appartement, le marché allant de 3500 à 7000 euros du mètre carré voire plus pour les biens de très haut standing. Un prix à l'image de la côte des appartements à vendre aux Carmes et des appartements à vendre quartier Saint Etienne, parmi les plus prisés de la ville. N'hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de votre projet immobilier ou pour toute demande d'informations complémentaires.